15.9.06

Chapitre 3 : Quand ils dorment…

Revenir au chapitre 1 : Le déclic

Cher journal,

Hier soir, je suis partie pour mon travail de nuit à 20h30, comme tous les soirs, sauf le dimanche bien sûr ! En effet, en fin de semaine, Saiko reste à la maison. Elle peut donc m’aider dans les tâches ménagères. Finissant les corvées plus tôt, nous en profitons pour pouvoir travailler deux heures de plus, et commencer à 19h30.

Parfois, je me dis que 10 heures de suite sur la chaîne de production, c’est long… J’ai même déjà pensé à en parler à mon mari. Mais je n’aimerais pas qu’il imagine que je suis fainéante et que je pense que les études de notre grand fils ne valent pas ces maigres efforts.

Saiko et moi rentrons à 5h30 du matin. Elle va se coucher, et moi, j’ai juste le temps pour préparer le petit déjeuner avant que mon mari ne se lève.
J’aime les matins… C’est si calme. Et puis je sais que pendant que tout le monde dort paisiblement, mon rôle est vraiment important. C’est l’amour que je mets dans ma cuisine qui donnera l’énergie à ma famille pour affronter la journée qui commence. Et puis il faut avouer qu’une demi-heure seulement de préparation, c’est vraiment peu par rapport au repas du soir.

Lorsque mon mari descend, je lui dis « bonjour » et il ne me répond pas. C’est normal, il est encore fatigué... Il s’installe à la table et prend son journal pendant que je lui amène son petit déjeuner. Il regarde toujours à peine ce que je lui ai préparé. Mais comme il le mange toujours très vite, je sais qu’il apprécie ; alors je suis heureuse…
Dans ces moments là, pas besoin de « merci », le simple fait de laver une assiette vide est la plus grande des reconnaissances !
Ensuite, pendant que mon doux mari se prépare, je cuisine et emballe son repas du midi. Je joins toujours un petit mot doux que j’attache à l’ouverture du paquet avec un morceau de scotch. Le soir, je retrouve ce petit mot déchiqueté dans la poche arrière de son pantalon et donc je sais qu’il a bien mangé.
Enfin, je regarde mon mari partir au travail, et m’active pour le réveil des enfants…


Lorsque tout cela est terminé, je monte me reposer pour quelques heures... La lumière du jour n’est pas très commode pour bien dormir mais je ne suis pas à plaindre. J’ai quand même un futon pour ne pas dormir à même le sol pendant que le lit de mon mari s’aère, c’est déjà bien !

Prochainement dans l'émancipation de Chihiro : MON INITIATIVE !
"Mon doux mari a attrapé une grosse verrue au pied. Il dit que c’est de ma faute"
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